Témoignage Artefact - Jérémie Cornet
Transcript de la vidéo :
Je m'appelle Jérémy, je suis senior manager chez Artefact
Quand on nous a présenté la WILL Academy, l'idée, c'était j'agrège cent, deux cent, mille bouquins de management de gestion etc en une formation. Et l'a priori que je pouvais avoir, c'était OK super sur la théorie, mais ça peut être un peu rigide. Et en fait non.
Ce n'est pas une personne qui a un prof, qui a lu un manuel et qui te le ressort. C'est un mec qui s'est cassé la gueule, qui a appris sur le terrain et qui a appris ensuite en théorie. Et ensuite qui explique. Et là, c'est comme ça je pense que vous avez la valeur.
Je passais manager, et on a une vraie différence entre un manager qui s'est fait sur le tas, qui s'est qui habitué, qui a fait par mimétisme, qui a adopté une posture qui peut manager assez bien ais qui manage sans compréhension de ce qu'il fait. Je trouve qu'il y a une approche de la WILL Academy qui est de te pousser très vite à comprendre, à faire des erreurs, pour éviter en fait qu'elles prennent des conséquences énormes si elles arrivaient.
C'est un mélange à la fois de connaissances, un mélange aussi de l'humain, parce que tu rencontres des collègues que tu vois plutôt dans un cadre très professionnel et là, c'était pas mal. On échangeait sur des problèmes communs, sur des techniques communes. De se mettre dans une salle avec dix autres managers qui ont des problèmes similaires, des problèmes différents, c'est fantastique parce que ça décomplexe énormément.
Et en même temps, il y a une personne à côté qui nous permet de comprendre comment aller plus vite, plus loin et de manière plus sereine. L'UX du site est fantastique. On a tous son petit corpus de cartes, cartes de mémoire, qui étaient vraiment très très bien. Super bonne ambiance et très fort aussi parce qu'en une heure et demie, alors qu'on n'avait pas le temps, on était complètement dévoués à l'heure et demie.
Honnêtement, j'ai toujours considéré que si je faisais autre chose à côté [d'une formation] je gagnais du temps. Et j'ai fait ça sur la première et deuxième séance après, je me disais, attends, mais j'ai raté tellement de trucs là, et je n'arrivais plus après à faire autre chose à côté.
Mais j'ai très peu de temps dans une journée, on a plein de choses à faire en même temps et il m'arrivait donc a posterio de ne pas assez prendre en considération les sujets que mes collaborateurs me soumettaient. Et l'écoute active,. Tout ce qu'on avait fait avec Nicolas dans les premières séances, ça c'était superbe. Ça m'a permis de me dire OK, je n'aurais peut-être pas le temps de le faire à chaque fois, mais si j'ai le temps, il y a un enjeu énorme à faire ça. Je pense que dans le conseil, on a peut-être tendance à essayer de partir de la solution avant de comprendre véritablement le problème. On calque une sorte de filtre, un regard du monde sur la réalité de son interlocuteur, et l'approche qu'enseignait la WILL Academy c'était de retirer ce filtre la, d'écouter sans biaiser, et ça, ça a été fantastique. On avait un cas fil rouge, qui était une collaboratrice qui était en douleur professionnel et qui pensait peut-être partir.
Elle était elle avait dans son discours beaucoup de biais en considérant que le travail avec son manager se passait pas bien, parce que cette personne là n'avait pas le temps ou s'en fichait de ses préoccupations et en creusant, on arrivait à désengager parfois certains biais qu'elle avait elle-même, certains biais que nous on posait dans la relation avec elle et on arrive à comprendre que le problème véritable c'était qu'elle trouvait assez peu de sens dans ce qu'elle faisait, qu'elle faisait des tâches où elle était peu valorisée, elle y passait du temps, mais sans avoir vraiment la possibilité d'échanger avec ses collègues sur ce qu'elle avait fait.
Donc elle se sentait un peu en silo et d'arriver à proposer une nouvelle façon de voir le monde, mais lui proposer de manière passive, c'est pas nous qui allions lui dire tu devrais faire ça, mais c'est elle, par notre chemin de discovery [écoute] qui allait comprendre qu'elle voulait aller dans ce sens-là. Je crois qu'elle est restée dans l'entreprise qui était la sienne, avec la force et la compréhension de ce qu'elle voulait faire pour changer, de négocier peut-être un autre périmètre, une relation avec ses managers et qu'elle n'envisageait pas de fermer la porte, si ça ne l'intéressait plus après avoir testé ces nouvelles options mais en tout cas, elle était armée pour aborder son travail de manière plus saine, armée et avec à la fois, c'est la compréhension de ses émotions et la compréhension d'où elle voulait aller.